L’équipe du restaurant Chaz, sur l’avenue Maguire à Sillery, ressent une grande vague de popularité depuis les débuts de la pandémie grâce à son poulet frit.
Je pense que le fait qu’il n’y a plus de PFK à Québec a peut-être quelque chose à voir là-dedans
, présume le chef et copropriétaire du restaurant Chaz, Jérôme Gilpin. C’est bon, c’est réconfortant, et tout le monde de partout connaît ça, le poulet frit.
Quelque chose me dit que c’est plutôt sa délicieuse recette aux effluves d’épices typiquement canadiennes qui attire les gourmands chez lui.

Jérôme a transformé son menu lors de la première vague de la COVID-19 pour laisser place, en juillet 2019, à des repas pour emporter sous un nouveau concept : la Rôtisserie du Curé Maguire. Facile à emporter et prêt à manger sans besoin d’ustensiles, le poulet frit est de loin son plus grand vendeur.
Quand on est jeune, on mange des pépites de poulet, des lanières de poulet, des croquettes de poulet. Le poulet frit est familier et ce qui est familier est aussi très réconfortant. Jérôme Gilpin, chef & copropriétaire restaurant CHAZ
Je souligne que sa création évoque chez moi le Bloody Caesar, car le sel de céleri entre dans la préparation de la panure. Mariné 24 heures au lait, doublement enrobé, le poulet frit du Chaz tient possiblement son secret dans l’utilisation de la farine de riz et la longue cuisson dans une huile à une température moins intense, soit 275 degrés Fahrenheit.
De cette façon-là, la chair du poulet est moins choquée et plus juteuse à l’intérieur
, précise-t-il. Même si on ne met pas une grande quantité de farine de riz, ça va chercher un côté croustillant un peu plus intense, que juste de la farine de blé
.
La farine de riz est la base du tempura, une pâte à frire typiquement japonaise fine et croustillante avec laquelle on enrobe traditionnellement des légumes ou crevettes.